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PartigianoLe blog en lien avec les militants révolutionnaires. Des textes, des photos et des articles de Remito sur notre monde, sur la musique, sur la politique, sur l'art, sur les livres... BlogCatégoriesDerniers billetsPagesCompteursLiensFils RSS |
Un Monde Meilleur Chapitre 1 et 2Par Partigiano :: 11/03/2009 à 0:47 :: Un Monde Meilleur
J'espère que nos enfants pourront vivre ce récit. On me reproche souvent d'être utopique quand j'exprime ce qui pourrait être ma vision d'une société plus juste. Mais ce qui est vraiment utopique c'est de croire que le capitalisme et la société de classe sont éternels ou indépassables. Il est clair qu'il faut pouvoir se projeter pour imaginer un monde meilleur. Il faut casser les barrières que la façon de pensée actuelle nous impose et se libérer d'un conditionnement intellectuel qui nous pousse à croire à des contre-vérités qui ne servent que les intérêts de la bourgeoisie. Oubliez tout ce que vous tenez pour vrai car éduqué et asservi à un système spectaculaire marchand depuis la naissance.
Un monde meilleur
Chapitre 1
Je suis né en l'an 27 après J'habite ici depuis tout petit au cœur du Bourbonnais comme les anciens l'appellent. On m'a dit que ce nom venait d'une vieille famille de rois et de reines du Moyen-Age. Ca paraît loin tout ça. De nos jours, il n'y a plus de rois ni de reines sur notre planète. Les anciens sont fiers de leur Révolution, ils en parlent souvent et ils nous racontent avec effroi leur vie d'avant. Ils parlent de capitalisme et de classe sociale. Au cours d'histoire de l'école, l'institutrice nous parle de ça aussi mais je ne comprends pas tout alors j'ai demandé à mon grand-père : - Comment c'était avant papi ? - C'était rude mon p'tit gars, on avait pas beaucoup d'argent, on travaillait beaucoup et tout était payant... Sur le coup j'étais choqué. Il l'a vu dans mes yeux et m'a réconforté. De nos jours, les adultes travaillent trente heures en moyenne par semaine jusqu'à l'âge de 50 ans. La santé, l'école et les transports sont gratuits. Mon papi essaye de m'expliquer qu'il louait l'appartement où il habitait. Il payait cher tous les mois pour avoir un toit où dormir. Aujourd'hui chacun possède sa maison comme il le souhaite avec sa famille ou ses amis. Il me dit que Paris et sa banlieue comptait plus de 9 millions d'habitants. C'est incroyable alors que désormais, il n'y en a plus que 3 millions. Il me dit qu'aujourd'hui encore des équipes spécialisées nettoient les restes de la pollution générée par les anciennes grandes villes. Il continue : - Avant, des gens qu'on appelait bourgeois faisait de la politique leur métier pour la vie. Il décidait pour tout le monde sans rendre de compte. - Pourquoi ? - C'était eux les dirigeants, les chefs suprêmes... Je ne comprenais pas bien comment c'était possible. Dans notre société, il n'y a pas de dirigeants mais des conseils communaux qui organisent la vie de la cité. Ce sont des gens qui en dehors du travail ont choisi de servir l'intérêt commun comme la gestion de l'eau, de la terre ou des écoles. Les décisions sont prises en commun par consensus dans chaque quartier ou village. Personne ne défend d'intérêt personnel au détriment du bien commun. - Les mentalités ont évolués, me dit-il. - C'est bien ? - Évidemment Chapitre 2
Ce soir c'est le 38ème anniversaire de Grâce aux écrans géants dans la salle municipale, on peut voir les festivités d'autres villes du monde avec lesquelles nous sommes jumelés. C’est marrant cette atmosphère de fête qui embrase la planète, il y a des pétards et des feux d’artifices qui éclatent partout. Il y a biensûr des personnes d’astreintes comme les pompiers et les infirmiers. On ne sait jamais… J’entends mon papi à la table d’à côté : - Eh Polo on boit de bon coup mais ils sont rares ! - Viens me tâter les boules vieux loup ! Il est en train de jouer à la belote avec ses potes tout en prenant l’apéro. Ils ont un langage bien à eux qu’ils ont dû garder de l’ère capitaliste. Mon grand-père dit qu’il parle l’argot mais aussi un peu le manouche. Tout un programme. Avant le repas, un mandaté du conseil communal va prendre la parole. Tout le monde a le droit de s’exprimer s’il le souhaite, c’est tribune libre comme ils disent. - Chers amis, nous sommes réunis une nouvelle fois pour commémorer le 38ème anniversaire de Mon papi prend le micro : - Chers amis, j’aimerais qu’on se souvienne des camarades morts dans - T’as raison mon gars, vive |
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