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La révolution n'est pas une affaire de partiPar Partigiano :: 03/04/2012 à 8:13 :: Bouquins
Un petit livre décapant à lire et relire sans modération qui contient trois textes : - Otto Rühle et le mouvement ouvrier allemand par Paul Mattick (1945) - La lutte contre le fascisme commence par la lutte contre le bolchevisme par Otto Rühle (1939) - La révolution n'est pas une affaire de parti par Otto Rühle (1920) Pour un aperçu du parcours d'Otto Rühle voir la page Wikipédia. Un extrait de "La lutte contre le fascisme commence par la lutte contre le bolchevisme" : Analysée d’un point de vue critique, la description du bolchevisme tracée dans le pamphlet de Lénine présente les principales caractéristiques suivantes : Ces neuf points fondent une opposition irréconciliable entre le bolchevisme et le socialisme. Ils illustrent avec toute la clarté nécessaire le caractère bourgeois du mouvement bolchevique et sa proche parenté avec le fascisme. Nationalisme, autoritarisme, centralisme, direction du chef, politique de pouvoir, règne de la terreur, dynamiques mécanistes, incapacité à socialiser – tous ces traits fondamentaux du fascisme existaient et existent dans le bolchevisme. Le fascisme n’est qu’une simple copie du bolchevisme. Pour cette raison, la lutte contre le fascisme doit commencer par la lutte contre le bolchevisme. Un extrait (d'actualité...) de "La révolution n'est pas une affaire de parti" : Le parlementarisme apparut avec la domination de la bourgeoisie. Avec les parlements apparurent les partis politiques. L’époque bourgeoise trouva dans les parlements l’arène historique de ses premiers démêlés avec la couronne et la noblesse. Elle s’organisa politiquement et donna à la législation une forme correspondant aux besoins du capitalisme. Mais le capitalisme n’est pas quelque chose d’homogène. Les diverses couches et les divers groupes d’intérêts à l’intérieur de la bourgeoisie firent valoir chacun des revendications de nature différente. C’est pour faire aboutir ces revendications que naquirent les partis qui envoyaient leurs représentants et leurs acteurs aux parlements. Aussi le parlement se transforma-t-il en un forum, lieu de toutes les luttes pour le pouvoir économique et politique, pour le pouvoir législatif d’abord, mais ensuite également, dans le cadre du système parlementaire, pour le pouvoir gouvernemental. Mais les luttes parlementaires, comme les luttes entre les partis, ne sont que des combats de mots. Programmes, polémiques journalistiques, tracts, rapports pour les réunions, résolutions, discours parlementaires, décisions – rien que des mots. Le parlement dégénéra en salon de bavardages (de plus en plus, au fur et à mesure que le temps passait), mais dès le premier jour les partis n’étaient que de simples machines à préparer les élections. Ce n’est pas par hasard s’ils s’appelaient à l’origine « unions électorales ». Bourgeoisie, parlementarisme, partis politiques se conditionnent mutuellement, réciproquement. L’un est nécessaire à l’autre. Aucun n’est concevable sans l’autre. Ils marquent la physionomie politique du système bourgeois, de l’époque capitaliste-bourgeoise. Le bouquin est publié par les Editions Entremonde et il est téléchargeable gratuitement sur leur SITE en .pdf Voir aussi : - Un article de Paul Mattick sur Otto Rühle sur le site Bataille Socialiste - Fascisme Brun, Fascisme Rouge par Otto Rühle sur l'archive internet des marxistes Trackbacks
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